Massage traditionnel thaïlandais

Rien que pour y aller, ça dépayse, c’est l’aventure. Bien sûr, on peut prendre un taxi (rose, si possible, ou rouge, bleu, vert pomme…), ou un tuk tuk – si vous n’avez pas froid aux yeux, parce que le tuk tuk, c’est peu dire que c’est dangereux… Le mieux, c’est quand même de prendre le bateau qui remonte la Chao Phraya, le fleuve qui traverse Bangkok, et d’admirer les rives du fleuve au passage. On passe sous le gigantesque pont Rama VIII, 160 mètre de haut, très design avec sa structure asymétrique et ses énormes câbles en acier. On peut voir les maisons au pied dans l’eau, les enfants qui se baignent et sautent depuis les quais, le linge qui sèche sur les balcons. Et puis juste avant d’arriver, on peut voir Wat Arun, sur l’autre rive, vrai décor de carte postal, et apercevoir les toits du Palais Royal. Le contrôleur siffle, c’est notre arrêt, il faut sauter –et on se dépêche, parce que le bateau repart ! Au débarcadère, si c’est la saison des pluies, on escalade les sacs de jute en essayant de ne pas trop se mouiller les pieds. Plus facile qu’à dire qu’à faire, surtout quand le niveau a monté de plus d’un mètre…