Le temple du Wat Po

Puis on arrive sur la place du marché : festival  de bruit, de couleurs, d’odeurs – d’odeurs surtout, puisque les produits de la mer sont à l’honneur au marché du débarcadère, et on sent que la mer, on en est loin. Crevettes, poissons, crabes, pieuvre, animaux non identifiés,  vivants, « frais », séchés, desséchés, on y trouve de tout. Je vous avoue que je n’ai pas gouté à grand-chose, comme dirait ma fille à propos des haricots verts : « ça a l’air délicieux, mais moi j’aime pas ».

Et puis, finalement,  on traverse, une route, deux, on longe un mur….et on arrive au temple.  Entrer dans la cour pavée écrasée de soleil du temple de Wat Po, c’est remonter le temps. En faisant  abstraction des touristes en shorts et du bruit des voitures, on pourrait se croire revenu 200 ans en arrière. Admirer la statue dorée du grand Bouddha couché, découvrir, au détour dune allée, un groupe de statues étincelantes au soleil, déambuler autour des chedis colorés, dans l’enceinte du temple au sol jonché de fleurs de Lilawadii, nous laisse imaginer le temple tel qu’il était  quelques siècles auparavant. Cette impression  se renforce encore lorsqu’on entre dans les bâtiments dédiés au massage.